Vêtement emblématique, le jean a été et sera toujours unique et indémodable. Il nait au 16ème siècle et devient rapidement incontournable pour les marins génois. Exporté ensuite aux 4 coins de l’Europe, sa toile brute prend une teinte indigo.

Avec leur coupe large et leur poche unique dans le dos, les jeans font d’abord le bonheur des ouvriers.

Mais au fil des ans, ce vêtement conçu pour les travailleurs manuels, évolue, devenant un vêtement « fashion » et unique.

D’abord pratique, le jean devient mode, puis haut de gamme. Ses formes et couleurs changent, mais sa popularité ne cesse de croître. Les matières évoluent aussi.

Les années passent, la société change, et, en 1940, les jeans blancs voient le jour.

Sa popularité explose dans les années 50 chez les « mauvais garçons ». Le jean est le signe de rébellion et de liberté par excellence. Des acteurs comme James Dean, en ont fait leur référence.

Les femmes, quant- à elles, osent les teintes foncées.

La connotation négative du jean avec les « blousons noirs » des années 50, est vite oubliée grâce aux années 60. Le jean, « coqueluche » des jeunes de tous milieux, évolue au son des révoltes de cette décennie. On se l’arrache ; le jean est le « chouchou » de toute une génération.

Les coupes larges font place aux coupes étroites. C’est le symbole des hippies dans les années 70, avec les pattes d’éléphant et motifs fleuris.

Avec le rock des années 80, le jean devient délavé ; la taille haute pour les femmes.

Les années n’ont aucune prise sur le jean, passant du basic au regular, du droit au slim. Chic ou décontracté, chaque morphologie y trouve son bonheur.

Certains grands noms de la haute couture le façonnent à son image, sensuel ou troué ; foncé ou délavé.

Le jean se modèle sans limite ; il est indémodable.